Responsable : Dr Serge Löwenthal

Buts

La cellule spécifique Santé mentale mise sur pied par la SSMG en 2010 vise à affiner les connaissances et compétences des médecins généralistes pour la prise en charge de ce type de troubles. La cellule encourage également le travail en réseau avec les intervenants spécifiques du secteur de la santé mentale.

Intérêt

Les médecins généralistes sont abondamment sollicités par leur patientèle pour des problèmes de santé mentale. Dès lors, depuis sa création, la cellule a rassemblé divers contenus et outils qui peuvent aider les médecins généralistes à parfaire leurs connaissances et compétences en matière de prise en charge de la dépression.

Thèmes abordés

Depuis sa création, la cellule travaille essentiellement sur les thèmes de la dépression et du suicide.

Pour en savoir plus

L’impulsion est partie du SPF Santé publique et de son groupe BelPEP, la Belgian Psychotropics Expert Platform(1), au départ d’un constat : un volume alarmant d’antidépresseurs prescrits. Comme souvent, ce sont des considérations sur les dépenses pharmaceutiques qui servent de catalyseur. C’est révélateur qu’on parle de sur-prescription plutôt que de mésusage… Il y a sans doute des adultes en dépression légère qui consomment des antidépresseurs alors que ce n’est pas indiqué, mais aussi, en revanche, des personnes âgées qui en auraient besoin mais n’en reçoivent pas. De plus, certains antidépresseurs ont des indications autres que la dépression – les troubles anxieux, les TOC, les phobies… Par conséquent, le comptage global des prescriptions, sans en distinguer le pourquoi, reste un indicateur qui manque de nuances.

La SSMG a constaté, au fil des formations qu’elle donne, que les médecins généralistes ont des connaissances tout à fait respectables en la matière. Ils sont loin de prescrire à tort et à travers. Tout ne tient pas à leur comportement prescripteur, d’ailleurs. Par exemple, quand on évoque les traitements arrêtés trop rapidement pour s’avérer efficaces, le problème, ce n’est pas le médecin, c’est souvent le manque de compliance du patient, qui ne veut plus prendre le médicament et ne revient pas en consultation.

C’est un bon rappel, pour tout un chacun, des points d’attention à garder à l’esprit pour mieux prescrire encore. Il y a des questions à se poser systématiquement. Il faut, pour commencer, raisonner en termes de sévérité de la dépression affectant le patient pour déterminer si des antidépresseurs sont indiqués.

Des outils d’aide à la consultation ont été développés pour la dépression et le burn-out