La cellule, sa philosophie, ses réalisations… en quelques mots
La cellule santé et bien-être au travail a été créée en juin 2010. Elle a pour but de sensibiliser les médecins généralistes aux problèmes de santé liés à l’activité professionnelle – d’autant qu’ils sont confrontés depuis quelques années à une augmentation exponentielle des plaintes dans ce domaine – mais aussi aux problèmes touchant au travail au sens large, ce qui inclut par exemple l’absence de travail.
La cellule œuvre également à une amélioration de la communication entre les médecins généralistes et les autres acteurs clefs du secteur, comme les médecins-conseils des mutualités et les médecins du travail. C’est dans cette optique qu’elle a créé le Réseau TRIO, lancé à l’automne 2014, fruit d’une synergie avec la Société scientifique de santé au travail (SSST) et l’Association scientifique de médecine d’assurance (ASMA reprenant les mutualités et les médecins inspecteurs de l’INAMI).
Le Réseau se compose d’une dizaine de groupes, à Bruxelles et en Région wallonne. Leurs réunions ont pour objet d’encourager le dialogue constructif et la collaboration entre les médecins généralistes locaux et leurs homologues médecins-conseils et médecins du travail. Elles mêlent approche théorique et discussion de vignettes cliniques.
La cellule analyse attentivement les propositions et impulsions données par les autorités dans le champ de l’incapacité de travail, de la réinsertion professionnelle et de l’invalidité.
Elle met son expertise au service des membres de la SSMG qui s’interrogeraient sur des points d’actualité (comme les nouvelles dispositions régissant la remise au travail en cas d’incapacité longue durée) ou encore, plus généralement, sur la meilleure conduite à recommander à un patient rencontrant telle ou telle situation particulière (écartement professionnel, accident de travail, nécessité d’une adaptation du poste de travail antérieur, demande de temps partiel médical, pressions de l’employeur à la démission, licenciement pour raison médicale…).
Cette vigilance dont la cellule fait preuve quant aux évolutions du cadre réglementaire s’est notamment traduite, en février 2017, par l’organisation d’une Grande Journée détaillant les implications du plan de réinsertion des malades longue durée.
Avec le soutien de l’INAMI