Questions simples à poser :
  • « Puis je vous poser une question intime? »
    Le patient dit toujours oui et le fait de demander la permission le met déjà en position de sujet actif.
  • « Est-ce que votre maladie (ou traitement) a des répercussions sur votre vie sexuelle? »
    C’est plus confortable de partir de l’objet principal de la consultation et du problème pour lequel il consulte (HTA, bilan vasculaire, endocrinien, mise au point médicamenteuse, dépression, anxiété…)
  • « Certains patients qui ont la même maladie que vous ont des problèmes sexuels, est-ce votre cas? »
    Le patient n’est pas le seul à présenter ce type de problème ; cela réduit donc la gène d’en parler
  • « Avez-vous repris les relations avec votre partenaire? »
    Question à poser naturellement après une hospitalisation ou chirurgie (prostate, hystérectomie, sein, aorte abdominale peuvent aussi donner DE)
  • « En avez-vous parlé avec votre partenaire? »
    Si le patient évoque des difficultés, cela a un impact sur la dynamique conjugale qui peut entretenir ou majorer le problème (peut même en être la cause). Il faut donc encourager le dialogue dans le couple (par exemple, femme pas neutre face à DE : sentiment de ne pas être désirable, pas belle, tromperie, peut se sentir inutile, malheureuse). S’il n’y a pas de dialogue, il y a une perte de connivence et d’intimité émotionnelle qui s’ajoute à la frustration sexuelle du patient.