1. Formation des collaborateurs

Conseils

  • Tous les collaborateurs participent régulièrement à des activités de formation.
  • Les nouveaux collaborateurs de la pratique sont informés de manière adéquate sur la manière dont la pratique fonctionne et prend en charge les patients.

Description

L’apprentissage tout au long de la vie et l’acquisition de connaissances sont une exigence pour les médecins généralistes. Les formations continues visent à améliorer la pratique des médecins généralistes. Les médecins généralistes peuvent suivre une formation complémentaire en participant à des projets d’amélioration de la qualité, à des discussions de cas, à des clubs de lecture, à des méthodes d’apprentissage en ligne, à des activités post- formation agréées et à des groupes locaux d’évaluation médicale (GLEM). En contrepartie, ils reçoivent une compensation financière, l’accréditation. L’accréditation est la reconnaissance de votre participation à la formation continue.

Tous les collaborateurs de la pratique (par exemple, les assistants et les infirmières en médecine générale) jouent également un rôle important dans la fourniture de soins sûrs et de qualité et doivent donc eux aussi suivre une formation, éventuellement une fois par an. Il peut s’agir de la communication avec les patients, de l’utilisation d’un programme informatique, de l’emploi de la terminologie médicale et de parcourir le mode de fonctionnement de la pratique, notamment au niveau de la conclusion d’accords de collaboration et de la tenue des dossiers médicaux.

En outre, il est important que tous les collaborateurs suivent une formation de base en réanimation. Cela leur permet de reconnaître les urgences médicales lorsque les patients se sentent mal dans la salle d’attente ou à la réception. Une formation de base en réanimation peut être suivie auprès de la Croix-Rouge.

Réflexion

La médecine est en constante évolution. C’est pourquoi il est important que les médecins généralistes suivent régulièrement des formations continues pour maintenir leur pratique médicale à jour. De cette manière, les médecins généralistes contribuent à une meilleure qualité des soins. Il est essentiel qu’ils prêtent attention à l’éducation et à la formation continues.

Il est également important que tous les collaborateurs de la pratique reçoivent une formation sur la manière de pratiquer et de traiter les patients. Il est, en outre, nécessaire que tous les collaborateurs aient suivi une formation de base en réanimation.

Une pratique qui soutient la formation de ses collaborateurs et supervise les stagiaires et les médecins généralistes en formation améliore ainsi la qualité des soins.

Sources

  • Institut national d’assurance maladie et invalidité. (2021). Accréditation des médecins et des pharmaciens biologistes. [site web]. Consulté le 1 er décembre 2020 via Accréditation des médecins et des pharmaciens biologistes – INAMI (fgov.be)
  • Rode Kruis. (2021). Leer eerste hulp. [site web]. Consulté le 1 décembre 2020 via https://www.rodekruis.be/wat-kan-jij-doen/volg-een-opleiding/
  • Grouwels, D., Seuntjens, L., Vanden Bussche, P. (2008). Dokteren met kwaliteit. Antwerpen: Standaard Uitgeverij nv. Deel 1: 6.2 De plaats van continue professionele vorming. 2008.
  • The Royal Australian College of General Practitioners. (2017). Standards for general practices. 5th edn. East Melbourne, Vic: RACGP. Core Standard 8 Education and training of non-clinical staff, GP Standard 3: Qualifications of our clinical team
  • Schoenmakers, B., De Lepeleire, J., Aertgeerts, B. (2014). Praktijkmanagement voor de huisarts. Leuven: Acco. Levenslang leren en kennis en vaardigheden doorgeven: bijblijven en opleiden in de praktijk.

2. Processus continus

Thème : Prévention des infections

Conseils

  • La pratique dispose d’une liste du matériel médical réutilisable et d’un protocole écrit pour leur nettoyage, leur désinfection et leur stérilisation.
  • Les matériels stériles sont stockés correctement.

Description

La liste des matériels médicalement réutilisables se subdivise en matériel critique, semi-critique et non critique, et les étapes correspondantes de nettoyage, de désinfection et de stérilisation sont indiquées pour chaque partie. Le matériel non critique n’entre en contact qu’avec une peau intacte et ne doit être que soigneusement nettoyé et séché. Le matériel qui entre en contact avec les muqueuses ou avec la peau non intacte est semi-critique et doit également être désinfecté (par exemple, le laryngoscope). Le matériel critique entre en contact avec une cavité corporelle ou un tissu stérile. Il s’agit notamment des instruments de chirurgie mineure et des spéculums vaginaux, qui doivent être stérilisés conformément aux recommandations.

Réflexion

Les matériels visiblement sales constituent un environnement idéal pour les micro-organismes et augmentent la contamination initiale s’ils ne sont pas nettoyés. Le matériel médical est stérilisé après un nettoyage préalable, sinon une corrosion peut se produire, entraînant une perte de fonction.

Sources

  • The Royal Australian College of General Practitioners. Standards for general practices. 5th edn. East Melbourne, Vic: RACGP. Criterion GP4.1 – Infection prevention and control, including sterilisation. p142-149. 2017.
  • NPA. (2015). Kwaliteitsnormen voor de Nederlandse huisartsenpraktijk. NHG-Praktijkaccreditering versie 2.1. Utrecht: NPA.NPA. p29-30. 2015.
  • Nederlands Huisarts Genootschap. (2018). Voorbeeldprotocol Reinigen, desinfecteren en steriliseren medisch instrumentarium. [document]. Consulté le 1 décembre 2020 via https://www.nhg.org/downloads/voorbeeldprotocol-reinigen-desinfecteren-en-steriliseren-medisch-instrumentarium

Thème : Prévention des infections

Conseils

  • La pratique est organisée de manière à ce que les patients atteints d’une pathologie infectieuse n’aient aucun contact (non protégé) avec les collaborateurs ou les autres patients.
  • Le matériel non réutilisable ne doit pas être réutilisé ou utilisé au-delà de la date de péremption.
  • Tous les collaborateurs de la pratique disposent d’un aperçu de leurs vaccinations. Le titrage des anticorps contre l’hépatite B est recommandé pour tous les collaborateurs de la pratique susceptibles d’être en contact avec le virus de l’hépatite B.
  • Les vaccins contre la grippe et le tétanos sont proposés.

Description

Une hygiène stricte des mains est observée dans la pratique et les équipements de protection nécessaires sont utilisés comme il convient. Les aiguilles et autres matériels médicaux sont jetés dans les conteneurs appropriés. De cette façon, le contact avec les fluides corporels des patients est évité. Les espaces, les surfaces et les équipements sont nettoyés régulièrement (ORG 1.1c Entretien et sécurité du bâtiment de la pratique). La recommandation sur la manière d’agir après une blessure par piqûre d’aiguille peut être consultée sur le site web de l’Ordre des médecins.

Une analyse des risques doit être effectuée pour chaque collaborateur en fonction du contact possible avec des agents biologiques. La vaccination contre le tétanos doit être renouvelée tous les dix ans. Chaque année, la possibilité de se faire vacciner contre la grippe doit être offerte à tous les collaborateurs de la pratique. La protection contre l’hépatite B est nécessaire chez les collaborateurs susceptibles d’entrer en contact avec le virus de l’hépatite B par le biais d’instruments contaminés ou de contacts avec des fluides sanguinolents. Si les anticorps sont insuffisants, un programme de vaccination de rappel doit être mis en place.

Si nécessaire, des affiches sur les mesures d’hygiène à appliquer peuvent être placées dans les toilettes et la salle d’attente.

Réflexion

La pandémie de COVID-19 a accru la sensibilisation générale aux mesures d’hygiène. Ces mesures d’hygiène doivent garantir que le risque de transmission d’une infection entre le prestataire de soins et le patient est maintenu le plus bas possible (ORG 1.1c Entretien et sécurité du bâtiment de la pratique).

Sources

  • The Royal Australian College of General Practitioners. Standards for general practices. 5th edn. East Melbourne, Vic: RACGP. Criterion GP4.1 – Infection prevention and control, including sterilisation. p.142-149 Criterion C3.5 – Work health and safety p 48-50. 2017.
  • NPA. (2015). Kwaliteitsnormen voor de Nederlandse huisartsenpraktijk. NHG-Praktijkaccreditering versie 2.1. Utrecht. NPA. p29-30. 2015.
  • Nederlands Huisarts Genootschap. (2021). Richtlijn infectiepreventie.
  • Agentschap Zorg & Gezondheid. (2021). Richtlijn infectieziektebestrijding Vlaanderen – Hepatitis B. (2017 revisie onder leiding van prof. Callens)
  • Orde der Artsen. (1999). Adviezen. Follow up van prikaccidenten. Bijlage 1 Procedure bij naaldprik ongevallen, verwondingen en incidenten met bloedcontact. [website]. Consulté le 1 décembre 2020 via https://www.ordomedic.be/nl/adviezen/advies/follow-up-van-prikaccidenten

Conseils

  • La pratique désigne un responsable chargé de veiller à la fois à la qualité et à la préservation de la chaîne du froid des vaccins.
  • La pratique fait le nécessaire pour informer et vacciner tous les groupes à risque et les soignants contre la grippe chaque année, comme le décrit le Conseil supérieur de la santé.

Description

Une personne au sein de la pratique est désignée comme responsable des vaccins. Un registre est tenu pour le contrôle de la température, les commandes et la gestion des stocks. Les vaccins doivent être conservés au réfrigérateur à des températures comprises entre 2°C et 8°C. Si nécessaire, une porte de réfrigérateur transparente permet de rechercher le bon vaccin de l’extérieur. Le thermomètre automatique minimum-maximum enregistre en permanence la température, ce qui permet, en cas de panne, d’en évaluer correctement l’impact. On dit qu’il y a rupture de la chaîne du froid si les vaccins sont exposés en dehors de cette plage de température pendant un certain temps. Les problèmes de qualité des vaccins (consistance, couleur différente…) ou une rupture de la chaîne du froid sont signalés via e-vax.

Grâce à une recherche dans le dossier médical électronique (DME), les médecins généralistes peuvent dresser une liste des patients qui remplissent les conditions pour une vaccination contre la grippe. Chaque année, le Conseil supérieur de la santé définit les groupes à risque. Idéalement, la vaccination contre la grippe est prévue début novembre.

Réflexion

Afin de garantir l’efficacité des vaccins, il est très important que les vaccins soient stockés dans de bonnes conditions.

La vaccination contre la grippe des patients et des soignants à risque est une mesure préventive importante, d’une part pour protéger la population et d’autre part pour éviter de surcharger le système de santé.

Sources

  • Govaerts F., Avonts D. (2020). Draaiboek griepvaccinatie Domus Medica. [website]. Consulté le 1 décembre 2020 via https://www.domusmedica.be/sites/default/files/Draaiboek%20griepvaccinatie_v2.pdf
  • The Royal Australian College of General Practitioners. (2017). Standards for general practices. 5th edn. East Melbourne, Vic: RACGP. Criterion GP6.1 – Maintaining vaccine potency. p162-165 Criterion GP4.1 – Infection prevention and control, including sterilisation. p142-149

Conseils

  • La pratique dispose d’une liste de consommables médicaux, d’instruments et de médicaments nécessaires et il existe une procédure écrite pour conserver et gérer ce stock.
  • Le contenu de la trousse du médecin est contrôlé à intervalles réguliers et complété si nécessaire.

Description

Les consommables médicaux sont des ressources utilisées pour l’examen et le traitement des patients dans la pratique, comme les bandages, les tests diagnostiques, les médicaments, le matériel de suture et le matériel d’injection. La présence d’un équipement adéquat devrait permettre d’assurer les soins urgents et chroniques dans la pratique. En ce qui concerne la liste des médicaments nécessaires en cas d’urgence, nous nous référons à la directive de la SSMG.

Les dates de péremption des médicaments et des consommables doivent être vérifiées régulièrement. Pensez également à vérifier les piles des appareils qui ne sont pas utilisés très souvent et prévoyez des piles supplémentaires.

Réflexion

Un médecin généraliste conserve la trousse du médecin dans un endroit sûr qui n’est pas accessible au public. Elle est utilisée pour les visites à domicile et les situations urgentes. Le caractère complet de cette trousse est crucial pour pouvoir fournir de bons soins.

Sources

  • The Royal Australian College of General Practitioners. (2017). Standards for general practices. 5th edn. East Melbourne, Vic: RACGP. Criterion GP5.3 – Doctor’s bag. p158-160.
  • NPA. (2015). Kwaliteitsnormen voor de Nederlandse huisartsenpraktijk. NHG-Praktijkaccreditering versie 2.1. Utrecht: NPA. Normen 14 en 15

3. Expériences des patients

Conseils

  • La pratique recueille et traite les commentaires de ses patients au moins une fois tous les trois ans.
  • La pratique informe les patients, à leur demande, de la manière dont les commentaires sont traités et de la façon dont ils contribuent à améliorer la qualité des soins.

Description

Le feed-back des patients peut être recueilli de différentes manières, allant d’un court questionnaire à remplir sur une base volontaire ou d’une boîte à idées dans la salle d’attente à une enquête à grande échelle visant à toucher le plus grand nombre possible de patients. Les données peuvent être collectées sur papier, par voie électronique ou par le biais d’entretiens. N’oubliez pas la législation RGPD. Il peut être intéressant d’inclure certaines données démographiques (par exemple, l’âge, le sexe, le niveau d’éducation…) du patient dans le feed-back.

Les PROM (Patient Reported Outcome Measure) sont des questions (questionnaires) qui évaluent les résultats des soins de santé du point de vue du patient (symptômes, fonctionnement quotidien, effets secondaires…). Les PREM (Patient Reported Experience Measure) sont des questionnaires portant sur les expériences relatives au processus de soins (temps d’attente, informations reçues, contact avec les prestataires de soins…). EUROPEP (Patient Experiences – EUROPEP) est un instrument validé et normalisé au niveau international pour mesurer les expériences des patients dans la pratique.

Outre la collecte du feed-back, celui-ci doit également être analysé et transmis au patient. Les données des enquêtes auprès des patients peuvent servir de base à des projets d’amélioration de la pratique (QUA 5 Projets d’amélioration de la pratique).

Le feed-back des patients peut également être obtenu par une participation active des patients, par exemple en créant un conseil de patients. Un conseil des patients est un petit groupe de patients qui se réunit plusieurs fois par an à la pratique pour réfléchir au fonctionnement de la pratique et à de nouvelles initiatives.

Réflexion

Le fait de recueillir ce feed-back et de le communiquer aux patients favorise la sécurité de ces derniers. Cela favoriserait également l’observance thérapeutique et les soins préventifs.

Lorsque les attentes ne sont pas satisfaites, la frustration s’installe et la qualité des soins est perçue comme moindre. Il est donc important que les attentes du patient et du médecin soient clairement communiquées. Au niveau de la pratique, cela peut se faire en recueillant les expériences des patients. La collecte des expériences des patients favorise ainsi la communication entre le patient et le prestataire de soins et profite à la qualité et à la sécurité des soins. La manière dont les attentes au cours de la consultation peuvent être remises en question est expliquée dans Place centrale du patient (CLI 1 Place centrale du patient).

Sources

  • Desomer A, Van Den Heede K, Triemstra M, Paget J, De Boer D, Kohn L, Cleemput I. Het gebruik van patiëntenuitkomsten en -ervaringen (PROMS/PREMS) voor klinische en beleidsdoeleinden. KCE report 303A. 2018.
  • Grouwels D, Seuntjens L, Vanden Bussche P. Dokteren met kwaliteit. Antwerpen: Standaard Uitgeverij nv. Deel 8.1.2 Actieve patiëntenparticipatie. 2008.
  • NPA. (2015). Kwaliteitsnormen voor de Nederlandse huisartsenpraktijk. NHG-Praktijkaccreditering versie 2.1. NPA bv. 2015. Artikel 23 Patiëntenervaringen.
  • NHG. (2018). Handleiding voor het opzetten van een kwaliteitssysteem in een huisartsenpraktijk versie juni 2018. Utrecht: NHG. 23 Ervaringen patiënten.
  • The Royal Australian College of General Practitioners. Standards for general practices. 5th edn. East Melbourne, Vic: RACGP, 2017. Criterion QI 1.2 Patient feedback.
  • Wonca Europe. (2021). EUROPEP. [website]. Consulté le 26 novembre 2020 van https://equip.woncaeurope.org/tools/europep

4. Plaintes et incidents

Conseils

  • La pratique dispose d’un protocole pour le traitement des plaintes.
  • La pratique dispose d’une procédure de collaboration pour signaler les incidents.
  • La pratique utilise systématiquement les expériences tirées de l’analyse des plaintes et des incidents pour promouvoir la qualité des soins et la sécurité des patients.
  • La pratique applique une communication ouverte avec les patients et les personnes impliquées lors du traitement des plaintes et après un (quasi) incident.

Description

Un protocole de traitement des plaintes doit comprendre au moins :

  • l’information du patient sur le protocole (via un dépliant, un site internet, une information dans la salle d’attente…) ;
  • l’enregistrement des plaintes ;
  • le traitement rapide des plaintes ;
  • l’évaluation interne des plaintes en vue d’éventuelles actions d’amélioration.

Les incidents sont des événements de la pratique qui permettent de conclure que la situation a constitué une menace pour le bien-être du patient et qu’elle ne doit pas se reproduire. Un accord de collaboration sur le signalement des incidents contient au moins :

  • la possibilité pour les collaborateurs de signaler spontanément les dommages non intentionnels ;
  • un protocole pour la discussion systématique des dommages non intentionnels.

Une communication ouverte en cas de plaintes et d’incidents signifie que le prestataire de soins de santé :

  • fait preuve de compréhension et reconnaît la plainte ;
  • exprime ses regrets pour l’incident ;
  • explique au patient ce qui s’est passé et les mesures qui seront prises pour éviter des situations similaires à l’avenir.

Réflexion

La loi sur les droits du patient accorde aux patients le droit à des soins de qualité. Une des caractéristiques des soins de qualité est qu’ils doivent être sûrs pour les patients. En enregistrant et en analysant les plaintes et les incidents, les praticiens peuvent examiner comment éviter les dommages involontaires à l’avenir. Elle contribue également au développement d’une culture de la sécurité. Une communication ouverte permet au patient de discuter de ce qui n’a pas fonctionné et peut réduire les sentiments de colère, de frustration et de méfiance.

Les plaintes peuvent être adressées au Conseil provincial de la province dans laquelle le médecin généraliste est inscrit. Il est toutefois recommandé d’essayer d’abord de trouver une solution proche de la source. Si la plainte ne peut être traitée au sein de la pratique, il peut être fait appel à un tiers neutre.

Sources

  • HAS. (2021). Accréditation des médecins et équipes médicales. [website]. Consulté le 11 février 2021 van https://www.has-sante.fr/jcms/c_428381/fr/accreditation-des-medecins-et-equipes-medicales
  • NHG. (2018). Handleiding voor het opzetten van een kwaliteitssysteem in een huisartsenpraktijk versie juni 2018. Utrecht: NHG. 17 Patiëntveiligheid, 24 Ervaringen medewerkers, 25 Risico-inventarisatie en analyse en 26 Incidenten melding en -verzameling.
  • Nivel. (2008). Patiëntveiligheid in de eerstelijnsgezondheidszorg: stand van zaken. Utrecht: Nivel.
  • NPA. (2015). Kwaliteitsnormen voor de Nederlandse huisartsenpraktijk. NHG-Praktijkaccreditering versie 2.1. Utrecht: NPA. Artikel 7 Klachtenregeling en Artikel 8 Veilig incident melden.
  • The Royal Australian College of General Practitioners. (2017). Standards for general practices. 5th edn. East Melbourne, Vic: RACGP. Criterion C3.1 Business operation systems, Criterion C3.2 Accountability and responsability en Criterion QI 3.2 Improving clinical care.
  • Vlaams Patiëntenplatform vzw. (2012). Standpunttekst patiëntveiligheid 21 november 2012. Heverlee: Vlaams Patiëntenplatform.

5. Projets d’amélioration de la pratique

Conseils

  • La pratique identifie les domaines de son fonctionnement où une amélioration est appropriée et met en place un projet d’amélioration de la pratique au moins une fois par an, selon ses besoins.

Description

L’impulsion pour un projet d’amélioration de la pratique peut venir, par exemple, des résultats des enquêtes menées auprès des patients (QUA 3 Expérience des patients), de l’analyse des plaintes et des incidents (QUA 4 Plaintes et incidents) et des indicateurs cliniques. Les discussions sur les recommandations cliniques et les cas peuvent conduire à l’établissement d’un consensus de pratique (CLI 2.2 Casuistique et consensus de pratique). En outre, les TFE des médecins généralistes en formation peuvent aussi servir d’inspiration. Parcourir la liste des conseils (A propos des conseils – Outil – Liste des conseils), peut faire apparaître des points de travail.

Les rapports d’activité individuels et le feed-back de l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI) sont basés sur des indicateurs de qualité. Les résultats du rapport d’activité peuvent servir de base à un projet d’amélioration de la pratique. Les autres sources d’indicateurs sont les parcours de soins, les recommandations de bonne pratique de la SSMG et d’autres sources scientifiques. L’outil Ressources intéressantes pour le médecin généraliste (Evidence-Based Medicine – Outil – Ressources intéressantes pour le médecin généraliste) contient une liste non exhaustive de sites web intéressants pour le médecin généraliste. Outre les indicateurs cliniques, l’organisation de la pratique peut également faire l’objet d’une action d’amélioration.

Exemple d’indicateur structurel :

→ La pratique est accessible aux patients avec ou sans handicap (ORG 1.1a Accessibilité du bâtiment de la pratique).

Exemple d’indicateur de processus :
→ Pourcentage de patients âgés de 65 ans et plus qui ont été vaccinés contre la grippe au cours de l’année. (Rapport d’activité des médecins généralistes, INAMI, 2019)

Exemple d’indicateur de résultat :
→ Pourcentage de patients diagnostiqués avec un diabète de type 2 qui ont une valeur HbA1c inférieure à 7 % (53mmol/mol). (Recommandation de bonne pratique sur le diabète Domus Medica/SSMG, 2015)

Le choix du thème du projet d’amélioration de la pratique est suivi d’une phase préparatoire au cours de laquelle une planification est élaborée : « Que voulons-nous atteindre ? », « De quoi avons-nous besoin pour cela ? », « Comment allons-nous enregistrer cela (codé) ? », « Quelle intervention allons-nous appliquer ? », « Sur quelle échelle de temps ? ». L’acronyme FOCUS (Projets d’amélioration de la pratique – Outil – FOCUS-plan par étapes) (Find, Organise, Clarify, Understand, Start) constitue un bon point d’ancrage pour planifier systématiquement les étapes de la préparation (Grouwels, 2008). Vient ensuite la phase de mise en œuvre et enfin une évaluation : « Les objectifs ont-ils été atteints ? », « Quelles ont été les difficultés ? », « Le projet sera-t-il poursuivi ? ». Le cycle PDCA (Projets d’amélioration de la pratique – Outil – cycle PDCA) (Plan, Do, Check, Act) peut servir de repère à ce stade (Grouwels, 2008).

Réflexion

Travailler à l’amélioration de la pratique de manière formelle et structurée permet une évolution plus rapide et plus efficiente que l’apprentissage spontané par l’expérience. Les actions d’amélioration ne doivent pas toujours être de grands projets. Des changements limités à petite échelle et très axés sur la pratique peuvent déjà contribuer à améliorer les soins et la sécurité des patients.

Une amélioration effective des pratiques exige des efforts de la part de tous les collaborateurs de la pratique. La présence d’un plan clair favorise la collaboration pour atteindre un objectif commun. Il est utile de tenir un registre des idées de projets (éventuellement avec un ordre de priorité ou de taille), ainsi que des projets qui ont déjà été mis en œuvre. L’évaluation et les efforts pour maintenir les améliorations sont au moins aussi importants que la mise en œuvre du projet d’amélioration de la qualité lui-même.

Sources

  • Koeck P, Bastiaens H, Benhalima K, Cloetens H, Feyen L, Sunaert P, Van Crombrugge P. Diabetes Mellitus type 2. Antwerpen: Domus Medica. 2015.
  • CNAM. (2019). Guide methodologique – Rénumération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP) 2019 Medecin traitant de l’adulte. Paris: CNAM.
  • SSMG : La bibliothèque des TFE de la SSM-J. [site web]. Consulté le 8 septembre 2022 via https://www.ssmg.be/tfe/
  • Grouwels D, Seuntjens L, Vanden Bussche P. Dokteren met kwaliteit. Antwerpen: Standaard Uitgeverij nv. Deel 3: projecten voor verbetering. 2008.
  • NHG. (2018). Handleiding voor het opzetten van een kwaliteitssysteem in een huisartsenpraktijk versie juni 2018. Utrecht: NHG. 23. Ervaringen patiënten, Informatie verzamelen, Verbeteren en evalueren, Beheren en borgen.
  • NPA. (2015). Kwaliteitsnormen voor de Nederlandse huisartsenpraktijk. NHG-Praktijkaccreditering versie 2.1. Utrecht: NPA. Artikel 6. Systematisch verbeteren, Artikel 22. Zorguitkomsten.
  • Institut national d’assurance maladie-invalidité. (2019). Rapports d’activité individuels et feed-back 2016. [site web]. Consulté le 7 novembre 2020 via Rapports d’activité individuels et feed-back – INAMI (fgov.be)
  • Institut national d’assurance maladie-invalidité. (2021). Trajets de soins, ou comment améliorer la prise en charge des maladies chroniques… [site web]. Consulté le 26 nomvembre 2020 via https://www.zorgtraject.be/FR/index.aspx
  • The Royal Australian College of General Practitioners. Standards for general practices. 5th edn. East Melbourne, Vic: RACGP. Criterion QI 1.1 Quality improvement activities, Criterion QI 1.3 Improving clinical care. 2017.

6. Évaluation

Conseils

  • La pratique désigne une personne responsable du suivi des procédures et des accords conclus.
  • La pratique évalue systématiquement les accords de collaboration conclus lors des réunions de la pratique.
  • La pratique prépare un rapport annuel pour évaluer ses positionnements.

Description

Le responsable du suivi des accords et des procédures est censé planifier un moment d’évaluation sur une base régulière afin de porter un regard critique sur la mise en œuvre des accords de collaboration interne conclus, des procédures élaborées et des projets en cours au sein de la pratique. Ces accords et procédures sont rassemblés et stockés dans un endroit central.

Des accords clairs sont conclus sur la base d’une concertation structurée afin d’évaluer régulièrement la collaboration et les objectifs fixés. Il est préférable que les nombreuses facettes du fonctionnement quotidien de la pratique fassent l’objet de discussions régulières au sein de l’équipe. Les différents aspects sont discutés lors de réunions structurées. Convenez, au sein de la structure de la réunion, du moment où les sujets seront abordés.

Un inventaire des activités de la pratique doit être dressé à intervalles réguliers (au moins une fois par an). Les informations indispensables pour ce rapport annuel donnent une bonne image de la population des patients, des traitements médicaux fournis, des données financières et de la qualité des soins fournis. Une méthode de réflexion est intégrée pour évaluer, ajuster, prioriser et ainsi optimiser la qualité des soins. Les objectifs susmentionnés, ainsi que les points sensibles potentiels, sont examinés de manière critique et ajustés en fonction des initiatives systématiques de qualité. Une description détaillée des recommandations sur les modalités de collaboration interne peut être trouvée dans Accords de collaboration interne (ORG 4.1 Accords de collaboration interne).

Le fonctionnement (ORG 2.2 Fonctionnement) et le bien-être (ORG 2.3 Bien-être) des collaborateurs au sein de la pratique sont évalués, de préférence, sur une base annuelle. Ces moments sont planifiés et préparés en temps utile. Fournissez également une trace écrite de cet entretien.

Réflexion

Il est important de ne pas perdre de vue les accords conclus et de ne pas risquer de laisser s’estomper les bonnes intentions. Cela profite à la fois à la collaboration interne et à la qualité des soins aux patients.

Différents aspects doivent être évalués à différentes périodes de l’année. Le fait de se concentrer sur les opérations et les défis quotidiens et de porter un regard plus large et critique sur les opérations contribue à l’évaluation et à l’amélioration continues de la pratique, tant pour les collaborateurs que pour la qualité des soins fournis aux patients.

Sources

  • Grouwels, D., Seuntjens, L., Vanden Bussche, P. (2008). Dokteren met kwaliteit. Antwerpen: Standaard Uitgeverij nv.
  • NPA. (2015). Kwaliteitsnormen voor de Nederlandse huisartsenpraktijk. NHG-Praktijkaccreditering versie 2.1. Utrecht: NPA. NHG. (2018). Handleiding voor het opzetten van een kwaliteitssysteem in een huisartsenpraktijk versie juni 2018. Utrecht: NHG.