Il s’agit d’une interruption de carrière spécifique, complète ou partielle, pour l’assistance médicale à un membre de sa famille, ou pour prodiguer des soins palliatifs à n’importe quel patient en phase terminale. Ce congé constituant un droit, il ne peut être refusé par l’employeur.
Il peut s’agir :
- du congé pour soins palliatifs (A.R. du 21/12/1994)
- il concerne tout travailleur à temps plein ou partiel, qui veut suspendre ses activités professionnelles totalement ou partiellement, pour donner des soins palliatifs à une personne qui n’est pas nécessairement de sa famille
- cette interruption est limitée à un mois renouvelable une fois
- l’attestation du médecin qui soigne le patient doit mentionner le nom du travailleur et la date à partir de laquelle il est disposé à donner des soins palliatifs, mais ne doit pas mentionner l’identité du patient
- le congé prend cours au plus tard le premier jour de la semaine qui suit la remise de l’attestation médicale à l’employeur, ou plus tôt si ce dernier est d’accord
- le travailleur ne doit pas être remplacé
- du congé pour l’assistance ou l’octroi de soins à un membre du ménage ou de la famille qui souffre d’une maladie grave (A.R. du 10/08/98).
- il concerne tout travailleur à temps plein ou partiel, qui veut suspendre ses activités professionnelles totalement ou partiellement, pour donner des soins à un membre de son ménage ou de sa famille jusqu’au deuxième degré, qui souffre d’une maladie grave
- par maladie grave, il faut entendre toute maladie ou intervention médicale déclarée comme telle par le médecin traitant, et pour laquelle celui-ci est d’avis qu’une forme d’assistance sociale, familiale ou psychologique est nécessaire pour la convalescence
- cette interruption est limitée à 12 mois maximum par patient, avec des périodes allant de 1 mois minimum à 3 mois maximum
- l’attestation du médecin qui soigne le patient doit mentionner le nom de celui-ci, et être accompagnée d’une lettre signée par le travailleur, précisant la durée d’interruption demandée
- le congé prend cours au plus tard le premier jour du mois qui suit le mois pendant lequel la demande a été faite, ou plus tôt, avec l’accord écrit de l’employeur
- le travailleur doit être remplacé s’il s’agit d’une interruption de 3 mois ou d’une prolongation après une interruption de 2 mois
- dans les 2 cas, le travailleur doit fournir un formulaire de demande d’allocations d’interruption de travail :
- ce formulaire est disponible au FOREM (C61A pour une interruption complète, C61B pour une interruption partielle)
- il doit être complété par l’employeur et le travailleur avant d’être renvoyé au FOREM
- il doit être introduit pour chaque demande de prolongation
- ce congé donne lieu au versement, par le FOREM, d’une indemnité mensuelle de 526,13 € pour l’interruption complète d’un travail à temps plein, quelque soit l’âge du travailleur. En cas d’interruption partielle, l’indemnité est adaptée proportionnellement, tout en étant doublée chez les travailleurs de plus de 50 ans
Pour tout renseignement complémentaire:
- le site de l’ONEM
- le site du Ministère de l’Emploi et du Travail
- demande de brochure explicative
- le service d’interruption de carrière du FOREM: 02/ 515.46.47