Réduire le fossé intergénérationnel
Audrey Bonnelance, 30 ans, exerce à Stockel (Bruxelles). Ex-assistante du Dr Orban – l’un des pères spirituels de la SSM-J –, sa route a croisé d’autant plus naturellement celle de l’association qu’elle adhérait à l’idée d’un espace de parole entre jeunes et de s’intégrer à un groupe s’employant à l’amélioration de la qualité et de la formation continue. Le Dr Bonnelance estime primordial de réduire les véritables oppositions intergénérationnelles qui peuvent séparer les futurs praticiens des membres âgés peuplant les départements facultaires.
Attachée au dossier de la nuit noire (voir texte principal), elle s’inquiète aussi de « la pénurie qui va nous tomber dessus ». « Au risque d’être caricaturale, je dirais qu’une jeune femme MG d’aujourd’hui avec enfants, c’est, en termes de force de travail, la moitié d’un MG ancienne génération. Nous n’avons simplement pas pour projet de bosser jusque 22 heures 7 jours sur 7. » Et l’on en revient au dialogue à (re)nouer avec les universités pour réduire les fossés, insiste-t-elle en évoquant un projet susceptible de rapprocher les générations : des tutorats en triangulation étudiant + MG plus âgé + jeune associé.