Hormis l’aspect structurel, l’intensité de la collaboration est un aspect fondamental mais difficilement mesurable. Elle a un impact sur la prise en charge des patients.

On peut l’aborder sous deux angles :

  • le premier, vérifiable, est défini dans la notion de « dépendance mutuelle ou interdépendance », présentée dans le lien ci-dessous
  • le second, non quantifiable, concerne les politiques, stratégies et philosophies communes de l’association

Il est intéressant de noter que l’interdépendance entre généralistes augmente lorsque les praticiens sont amenés à convenir d’un très grand nombre de choses sur le plan pratique sans que cela signifie qu’il existe également une stratégie commune sur le plan médical et qu’une collaboration intense existe dans le cadre des processus de soins.

C’est ainsi que certains cabinets collectifs sont en fait des cabinets individuels logés sous un même toit. Par ailleurs, il y a également des réseaux de permanence caractérisés par un haut degré d’interdépendance, du fait qu’ils ont mis au point une politique commune en matière de permanence pour les différentes patientèles. L’intensité de la collaboration au sein d’un cabinet collectif peut donc s’avérer nettement plus faible qu’au sein d’un réseau de permanence.

Interesse

(1) Hoerée T, Grouwels D, Cuypers R, Heyrman J, « La pratique de médecine générale revisitée : un document de vision », projet Huitsarts en samenwerking (HUSAM)-Médecin généraliste et collaboration (MéGéCo),2006, pg 33 ; 59-60.