Le « Guide du bon usage des examens d’imagerie médicale » est édité par les Sociétés françaises de radiologie et de médecine nucléaire, sous l’égide de la Haute autorité de santé.

L’outil est destiné à orienter le choix du médecin demandeur vers l’examen le plus adapté à la pathologie explorée.

Les recommandations, formulées à l’intention des médecins tant généralistes que spécialistes, sont guidées par des soucis constants : réduire l’exposition des patients par la suppression des examens non justifiés et l’utilisation préférentielle des techniques non irradiantes (ultrasons et IRM), et améliorer les pratiques cliniques par la rationalisation des indications des examens.

Le guide fonctionne par spécialité/appareil concerné. Cela va de l’exploration d’un retard pubertaire en pédiatrie à celle d’une suspicion de cardiomyopathie en cardiologie, en passant par la pancréatite chronique dans la sphère digestive ou la colique néphrétique simple dans le domaine uro-génital, pour ne citer que quelques-uns des dizaines de scénarios que l’on peut cocher dans le menu de départ.

Lorsqu’une situation clinique est sélectionnée, les examens qui peuvent être mis en œuvre pour établir le diagnostic apparaissent à l’écran. Chacun est assorti :

  • d’une recommandation d’utilisation : on voit si l’examen est indiqué dans le contexte clinique évoqué ou bien contre-indiqué, non indiqué initialement ou nécessitant un entretien avec un spécialiste de radiologie ou de médecine nucléaire ;
  • du grade de cette recommandation indiqué par la lettre A, B, C ou AE, qui permet de jauger la valeur scientifique attestée par la littérature internationale ;
  • du niveau d’exposition induit par l’examen exprimé en termes de dose efficace (mSv) prenant en compte de façon spécifique l’exposition de chaque organe et sa radiosensibilité.

Le Guide est disponible à l’adresse http://gbu.radiologie.fr/. Une adresse qui ne fera pas tache sur le bureau de l’ordinateur…

 
Rubrique récurrente de la newsletter de la SSMG, née sous l’impulsion du Dr Hollaert, « Docteur Geek » évoque des applications qui simplifient la pratique.