18/10/2022

La Commission de planification de la Fédération Wallonie-Bruxelles est chargée de voter la répartition des médecins diplômés à l’été 2023.

La SSMG s’inquiète des propositions actuelles de la Commission, défavorables à une augmentation des quotas de médecins généralistes.

Alors que les besoins et la demande de la première ligne sont d’atteindre 50% de médecins généralistes parmi les futur·es diplômé·es, la proposition de limiter cette proportion en deçà de 50% pour 2023 sera soumise au vote en plénière.

Cette décision a probablement été favorisée par le fait que les représentant·es des spécialistes et des milieux académiques et hospitaliers sont présent·es en plus grand nombre au sein de la Commission de planification. La sous-représentation de la médecine générale est également accentuée par les horaires de réunions défavorables à la première ligne.

Sans nier l’existence des besoins dans certaines spécialisations, il est choquant de constater la volonté de former toujours plus de spécialistes, aux dépens de la médecine générale. En effet, les preuves scientifiques démontrent que cela augmente les dépenses sans améliorer l’état de santé de la population1.

Refuser, d’une part, la formation d’une plus grande proportion de médecins généralistes et développer, d’autre part, des projets ambulatoires dans lesquels le personnel hospitalier et les spécialistes investissent le domicile des patient·es est inacceptable.


1 Sujet bien documenté par le travail du Pr. Barbara Starfield.