GJ Alcoologie - Mésusages d'alcool et implications du généraliste

Le treatment gap en Alcoologie: 9 personnes dépendantes d’alcool sur 10 sont sans traitement …
comment inverser la tendance ?

Dans notre pays, le mésusage d’alcool est fréquent puisqu’il atteint environ un quart des patient·es de plus de 15 ans … La dépendance à l’alcool est dramatiquement sous-diagnostiquée, puisqu’un peu moins d’un·e patient·e sur dix dépendant·e à l’alcool accède à un lien thérapeutique … Par ailleurs, 50 % des décès prématurés liés à la consommation de boissons alcoolisées intéressent des personnes non-dépendantes …

Cette grande journée a donc comme objectifs :

de faire un état des lieux de ce qui, pour un·e patient·e alcoolo-dépendant·e, fait obstacle à consulter, que cela le concerne lui, sa famille, son médecin ou la société dans laquelle nous vivons, et d’imaginer des pistes vers un changement,
de mettre à l’avant, dans ce contexte, le caractère fondamental du dépistage précoce, à qui il s’adresse, la façon de le réaliser et de sensibiliser les participant·es à l’intervention brève,
de mettre en avant que, pour certain·es patient·es, l’accès à la conscience du trouble d’usage du produit peut être limité par la réalité de troubles cognitifs qu’il conviendra d’essayer de mettre en évidence,
dans l’optique du repérage précoce, de montrer la campagne Tournée Minérale en tant qu’opportunité incontestable pour le praticien, de discuter avec son·sa patient·e de la consommation de boissons alcoolisées: ce sera l’occasion de voir comment la campagne est construite, quels sont ses objectifs, et quelle incidence elle a sur la consommation des gens qui y participent, voire de ceux qui n’y participent pas,
de présenter des outils facilitant la discussion autour des habitudes de consommation d’alcool: ils devraient permettre de faciliter le dialogue entre le patient et son médecin,
d’expliciter ce que l’on entend par programmes de maîtrise des consommations et d’en décrire un plus en détail: le programme Alco-choix …et dans cette démarche plus en relation avec une réduction des risques, de prendre connaissance des derniers travaux du Conseil Supérieur de la Santé.

PROGRAMME

⇒ Accueil 8h30

Modération de la matinée : Dr Benjamin Michel, médecin généraliste et expert de la cellule Alcool de la SSMG

♦ 09h00 – 09h40 : Le treatment gap en alcoologie : qu’en dire ? qu’y faire ?
Dr Eric Paquet, médecin généraliste et expert de la cellule Alcool de la SSMG

♦ 09h45 – 10h25 : « Tournée minérale » le rôle du médecin de famille dans sa promotion
Monsieur Martin de Duve, Alcoologue – expert en santé publique, Directeur d’Univers santé asbl

⇒ 10h25 – 10h40 Pause-café

♦ 10h40 – 11h20 : Les troubles cognitifs : un des facteurs expliquant le treatment gap dans l’alcoolo-dépendance
Prof. Pierre Maurage, Docteur en Sciences Psychologiques, UCL

♦ 11h25 – 12h05 : Réduction des risques en alcoologie : le rapport du Conseil Supérieur de la Santé (CSS)
Madame Sylvie Gérard, collaboratrice scientifique, CSS

⇒ 12h05 – 13h : Temps de midi

Modération de l’après-midi : Dr Eric Paquet, médecin généraliste et expert de la cellule Alcool de la SSMG

♦ 13h – 13h40 : Le RPIB comme outil de réduction du mésusage d’alcool
Dr Bernadette Scoman, médecin généraliste et expert de la cellule Alcool de la SSMG
Madame Pascale Hontoir, psychologue et expert de la cellule Alcool de la SSMG

♦ 13h45 – 14h25 : Interaction RPIB
Dr Benjamin Michel, médecin généraliste et expert de la cellule Alcool de la SSMG

♦ 14h30 – 15h10 : Les programmes de maitrise de consommation : expérience autour du programme Alcochoix
Monsieur François Mertens, psychologue

♦ 15h15 – 16h05 : Les outils qui facilitent l’ouverture du dialogue concernant l’usage d’alcool
Monsieur Pierre Patigny, psychologue et expert de la cellule Alcool de la SSMG

Pour rappel, les slides seront disponibles sur le site de la SSMG « Formation et Accréditation/ Formations spécifiques » pour les membres uniquement.

Avec la collaboration de :

Avec le soutien de :